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L’estimation du soya brésilien 2023/24 inchangée à 147,0 millions de tonnes

29 mai 2024, Soybean and Corn Advisor

L'estimation du soya brésilien est restée inchangée cette semaine à 147,0 millions de tonnes alors que les estimations privées continuent de baisser en raison des problèmes dans le Rio Grande do Sul. Dans son rapport sur les récoltes de mai, Conab a estimé la production de soya du Brésil à 147,6 millions de tonnes. 

Rio Grande do Sul - Dans le Rio Grande do Sul, Emater a estimé que le soya avait été récolté à 91 % à la fin de la semaine dernière. La qualité des cultures serait médiocre, avec des cultures moisies et certaines germant dans les gousses. Chaque jour où la récolte reste dans le champ, la qualité se détériore, de sorte que certains agriculteurs récoltent leur soya à 30 % d'humidité, ce qui nécessite beaucoup de séchage pour ramener l'humidité à 14 %. Dans de nombreuses régions, la capacité de séchage locale est insuffisante, c'est pourquoi certaines coopératives transportent les semences vers d'autres endroits où des séchoirs sont disponibles.

Emater avait initialement estimé le rendement du soya à 3 329 kg/ha (49,6 boisseaux/acre), mais a reconnu qu'il serait inférieur une fois la récolte terminée et les dommages causés par les inondations pris en compte.

La société de conseil DATAGRO a abaissé la semaine dernière son estimation de la récolte de soya brésilien pour 2023/24 à 147,5 millions de tonnes, soit désormais 8,3 % de moins que les 160,8 millions de tonnes produites en 2022/23. Elle estime la superficie en soya à 45,935 millions d'hectares (113,4 millions d'acres), soit une hausse de 2,8 % par rapport à l'année dernière avec un rendement de soya à l'échelle de l'État de 3 213 kg/ha (47,8 bu/acre) par rapport au rendement de l'année dernière de 3 602 kg/ha. (53,6 boisseaux/acre). 

Le cabinet de conseil Hedgepoint Global Markets estime l'estimation de la production de soya brésilien à 146,0 millions de tonnes, soit une baisse de 4,1 millions de tonnes par rapport à son estimation précédente. Il estime que les pertes dans le Rio Grande do Sul sont supérieures à ce que Conab estime.


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