Le temps sec dans l'État de Rio Grande do Sul, le plus au sud du Brésil, a un impact négatif sur les ensemencements et le développement du soya de l'État. Cela est particulièrement vrai dans la municipalité de Sao Borja située dans la partie sud-ouest de l'État.

Selon un agronome de l'Union rurale de Sao Borja, les conditions sèches ont ralenti l'achèvement des semis de soya. À ce stade, ils devraient déjà être terminés, mais la récolte 2022/23 n'est semée qu'à 80 %. Les agriculteurs attendent une humidité supplémentaire avant de semer le reste de leur soya. Le Rio Grande do Sul est toujours l'un des derniers États du Brésil à semer du soya. Les prévisions annoncent une possibilité de pluie les 27 et 28 décembre.

Si les averses prévues se matérialisent et si le temps continue d'être favorable pour le reste de la saison de croissance, les rendements moyens de soya dans la municipalité pourraient être de 47 à 48 sacs par hectare (42 à 43 boisseaux/acre) par rapport au rendement normal de 52 sacs par hectare (46,4 boisseaux/acre). Si les pluies prévues ne se matérialisent pas, les rendements pourraient se rapprocher de ceux de l'année dernière lorsque les agriculteurs ont récolté 8 à 12 sacs par hectare (7 à 10,7 bu/ac).

Le soya de la région est généralement en développement végétatif, mais les premiers plants de soya commencent à fleurir plus tôt que la normale en raison des conditions chaudes et sèches. Au début de la saison de croissance, le Rio Grande do Sul devait produire environ 15 % de la production totale de soya du Brésil en 2022/23.

Les agriculteurs ont contracté à terme 20 à 30 % de leur production de soya prévue à des prix compris entre 170 et 180 réaux par sac (environ 14,60 à 15,40 $ US le boisseau). Les producteurs de soya pourraient réaliser un profit à ces prix si leurs rendements de soya se situent entre 42 et 45 sacs par hectare ou plus (37,5 à 40,2 boisseaux/acre).