Nouvelles Soybean and Corn Advisor

Les taxes à l'exportation sur le soya argentin reviennent à 33%

31 décembre 2020, Soybean and Corn Advisor

Alors que 2020 tire à sa fin, les agriculteurs argentins ont beaucoup de choses à craindre notamment : une météo qui jusqu'à présent cette saison de croissance a été problématique, une grève prolongée dans les ports argentins qui a perturbé leurs plans de commercialisation, une économie argentine qui a du mal à rester à flot et maintenant, des taxes sur les exportations de grain qui augmenteront le premier de l'année 2021.

En octobre, l'administration Fernandez a quelque peu abaissé les taxes à l'exportation sur les produits de base dans le but de stimuler davantage les ventes des agriculteurs de leur production de grain 2019/20. La taxe à l'exportation de soya a été abaissée de 33% à 30%, mais elle augmente progressivement depuis lors. La taxe est passée à 31,5% en novembre, 32% en décembre, et maintenant elle sera de 33% le 1er janvier. La taxe sur le tourteau de soya passera de 27% à 30% en janvier et celle de l'huile de soya passera de 28% à 31%.

Leurs efforts pour augmenter les ventes des agriculteurs ont généralement échoué parce que la réduction temporaire des taxes n'était pas une incitation suffisante pour les agriculteurs à abandonner leur grain, qu'ils considèrent comme une couverture contre l'inflation et la dévaluation potentielle du peso argentin. Le gouvernement a résisté à une dévaluation importante du peso argentin car une monnaie plus faible rendrait encore plus difficile le remboursement des dettes astronomiques de l’Argentine.

L'administration antérieure de Mouricio Macri avait progressivement réduit les taxes à l'exportation, mais ce processus a été interrompu par l'aggravation de la situation économique du pays. La taxe avait été abaissée à 24,7% pour le soya et à 6,7% pour le maïs et le blé. Les taxes à l'exportation sur les produits agricoles sont l'une des principales sources de revenus du gouvernement.

L'augmentation des taxes à l'exportation a été l'une des premières mesures prises par l'administration Alberto Fernandez et Cristina Kirchner. Le but était de consolider les finances du pays.


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