Aujourd’hui le 25 octobre

• Exportations U.S. : Très, très, très décevante.

Comme dirait Luke Combs, when it rains it pours.

Maïs : Ça fait deux semaines que l’export est au ralenti, vraiment au ralenti à 13 et 15 millions de boisseaux quand habituellement on beaucoup plus fort que ca aux alentours de 50-60 millions. La météo n’est pas idéale on a eu des ouragans donc je pense que ça l’explique le volume faible. Ça ne m’inquiète pas outre mesure, mais comme au hockey les games gagnées avant les fêtes valent chère rendu en mars dans la course pour les playoffs. Je me suis dit en voyant les chiffres ‘ah peut-être ils ont loader des tonnes de fèves‘, mais non. Déception. Avec la cible USDA à 2.475 milliard de boisseaux, il faut près de 40 millions de boisseaux par semaine alors les semaines qu’on a à 10-15 sont à éviter ou à rattraper avec un gros volume sur une autre semaine.

Sur le graphique plus bas, il « faut » dépasser la ligne rouge pour atteindre la cible USDA d’export. Il ne faudrait pas trop souvent remplir l’écart avec des citrouilles sinon l’USDA pourrait réviser à la baisse de demande pour l’export.

Soja : Ça ne va pas bien on n’est pas dedans du tout. L’automne américain est le gros moment d’exportation car rendu au printemps c’est le Brésil qui s’empare de l’export. Le conflit avec la Chine commence à rentrer on dirait. Oui  on le savait mais j’ai l’impression que le marché hésitait à savoir si les chinois allaient réellement bouder le stock américain. Si on en croit la tendance des trois dernières semaines, oui…. Et ouch. Oui la récolte est en retard mais ça n’explique pas que le carnet de commande est presque vide, presque pas d’achat, même pour plus tard. L’export est en recul de 26% par rapport à l’an dernier et l’écart ne fait que s’agrandir depuis le début du mois d’octobre. L’USDA s’attend à 2.06 milliard de boisseaux pour l’export cette année et si la tendance se maintient le ministère n’aura pas vraiment le choix que de réviser à la baisse…. Quitte à le remonter après, mais pour l’instant s’il veut rester cohérent avec les données actuelles il faudra fort possiblement baisser l’export.

SIMON BRIERE

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