Météo Amérique du Sud
- World Weather prévoit toujours des précipitations vers le milieu de la semaine prochaine pour les régions asséchées du centre ouest et du centre sud du Brésil. Mais comme il l’explique, le temps sec sera de retour par après, lors du week-end. En contrepartie, il avance qu’à plus long terme, à partir de la semaine suivante, les possibilités de pluies légères restent plus élevées pour ces secteurs.
De son côté, le NOAA anticipe pour la semaine prochaine des précipitations qui devraient déservir certaines régions clés du Brésil. Il rappelle toutefois qu’au Brésil, la saison de la mousson débute vers la mi-octobre. Par conséquent, il est possible que cette année, elle commence vers la fin de la semaine prochaine. Les précipitations, si elles ont lieu, seront donc dans la normale saisonnière.
- Dans le cas de l’Argentine, World Weather soutient que la semaine prochaine, il y aura des probabilités de pluies pour le nord et le centre ouest des régions de production. Pour le reste du centre et le sud de l’Argentine, c'est seulement après le temps sec de quelques jours qui pourrait avoir lieu la semaine prochaine que des précipitations bénéfiques pourraient avoir lieu, c'est-à-dire possiblement vers le week-end.
- À l’inverse de World Weather, le NOAA estime que jusqu’à la fin de la semaine prochaine, un temps sec pourrait persister dans plusieurs régions de l’Argentine. Les averses les plus favorables ne viendront seulement que par après.
- Globalement, les conditions météo pourraient être difficiles à court terme pour le Brésil et l’Argentine. Les analyses des cartes du Brésil et de l’Argentine, fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3ème jour, indiquent que dans les 2 cas, il y a des possibilités que le temps sec persiste encore dans la majeure partie des territoires.
- Il y a cependant un bémol avec l’Argentine: des averses bénéfiques confinées dans le centre du pays pourraient avoir lieu à partir du 3ème jour. Reste à savoir si elles pourront se poursuivre encore quelque temps par la suite.
- Cette carte de l’Argentine, fournie par World Ag Weather et dessinée pour le 3ème jour, montre des probabilités de pluies dans le centre, aux alentours des provinces de Cordoba et de Santa Fe.
Météo US
- Jusqu’à la fin de la semaine prochaine, World Weather projette un temps sec pour le Midwest, les Plaines US et le Sud-Est US. Ces conditions devraient être propices à l’accélération des activités de récolte. Le NOAA croit la même chose, mais il ajoute que les températures pourraient être élevées dans plusieurs régions. Il note aussi qu’au cours de cette période, des précipitations légères pourraient avoir lieu dans certains secteurs de l’Illinois.
- Essentiellement, les conditions météo US sont bonnes à court terme. L’analyse des cartes US, fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3ème jour, indique des possibilités de temps sec pour le Midwest, le Sud-Est US et les Plaines US. Ces conditions devraient être favorables à l’accélération des activités de récolte.
Maïs
Le contrat de maïs US déc. 24 a clôturé à 4,2475 $ (- 3 ½ cents). Celui mars 25 a fermé à 4,4175 $ (- 4 ¼ cents). Celui mai 25 a terminé à 4,5050 $ (- 4 ½ cents).
- Après 3 jours, l’Alliance maritime US et l’Association internationale des débardeurs sont parvenues à une entente qui durera jusqu’au 15 janvier prochain. La grève est donc terminée pour les 36 ports US touchés. Toutefois, tout n’est pas réglé, de sorte que les partis devront reprendre les négociations sur les points non résolus. 60 navires sont actuellement en attente de services portuaires. D’après les prévisions, il faudra 5 jours pour que les retards soient comblés.
- Selon le NOAA, les phases neutres d’ENSO sont toujours en place, suggérant que La Niña est constamment en développement. Un La Niña indique surtout un climat mondial plus chaud que la normale. Il engage aussi des chances plus élevées d’ouragans en formation dans l’Atlantique. World Weather partage cette idée.
- Le FAO mentionne que l’indice mondial des prix des aliments a augmenté de 3 % au mois d’août dernier. Le sucre était le plus touché avec une hausse de près de 10,4 %. Dans le cas du mois de septembre, l’indice s’est accru de 2,1 % comparativement à la même période l’an passé.
Par ailleurs, le FAO croit que la production mondiale de grain 2024 est en hausse de 2,851 milliards de tonnes le mois dernier à 2,853 milliards de tonnes ce mois-ci.
- Apparemment, l’économie US se porte mieux avec la création de 254,000 emplois lors du mois dernier. Le taux chômage serait également en baisse à 4,1 %.
- En Afrique du Sud, la Chambre des affaires agricoles a augmenté son anticipation des exportations de maïs sud-africain de 1,8 million à 1,9 million de tonnes. L’Afrique du Sud est le plus gros producteur de maïs du continent.
- FranceAgriMer estime qu’au 30 septembre dernier, la récolte de maïs français était terminée à 2 %, soit à un retard de 24 points sur l’an passé. Les conditions de culture sont demeurées les mêmes à 79 % dans les catégories bon/excellent. La météo excessivement pluvieuse empêche un rythme de récolte décent. Or d’après les météorologues, il n’y aura pas de changement pour la semaine prochaine: les précipitations pourraient donc être abondantes. Il s’agissait en fait du mois de septembre le plus humide des 25 dernières années.
- Le Buenos Aires Grain Exchange mentionne que lundi dernier, les semis de maïs argentin étaient complétés à 13,7 %.
- Ce matin, l’USDA a annoncé des ventes privées à l’exportation de 198,000 tonnes de maïs US. Les destinations étaient inconnues et les livraisons attendues en 2024/25.
- La journée dans le maïs US a été difficile. La possibilité de récolte rapide a encouragé les spéculateurs à liquider davantage de positions. Mais somme toute, la semaine aura été profitable pour le secteur. Des analystes font remarquer que les graphiques techniques sont toujours favorables, ce qui indique que des hausses de prix de contrats resteront possibles au cours de la semaine prochaine.
Soya
Le contrat de soya US nov. 24 a clôturé à 10,3775 $ (- 8 ¼ cents). Celui janv. 25 a fermé à 10,5600 $ (- 8 ½ cents). Celui mars 25 a terminé à 10,7125 $ (- 8 ½ cents). Quant au tourteau de soya US, le contrat oct. 24 a fini à 330,50 $/tonne (- 2,30 $/tonne). Celui déc. 24 a clôturé à 330,50 $/tonne (- 2,00 $/tonne). Celui janv. 25 a fermé à 328,60 $/tonne (- 2,50 $/tonne). Du côté de l’huile de soya US, le contrat oct. 24 a terminé à 44,04 $ (- 65 points). Celui déc. 24 a fini à 43,97 $ (- 56 points).
- La compagnie US Archer Daniels Midland (ADM) a annoncé que son usine de trituration à Des Moines, en Iowa, sera fermée entre la mi-octobre et le mois de novembre. Des opérations de maintenance seront alors effectuées. Normalement, cette usine a un rythme de trituration moyen de 5 millions de boisseaux par mois.
- BMI, une division de Fitch, s’attend à ce que les mesures appliquées par les Chinois pour stimuler leur économie en difficulté soient éphémères. Pour les industries agricoles et métallurgiques, les stimulus n’auront probablement des effets qu’à court terme.
- Les membres de la Commission européenne se sont mis d’accord pour imposer des tarifs de 45 % sur l’importation de véhicules électriques chinois. Consternées, les autorités chinoises ont riposté en mentionnant qu’une enquête portant sur les importations chinoises de produits laitiers et de porc en provenance de l’UE est en cours.
- L’USDA a signalé des ventes privées à l’exportation de 116,000 tonnes de soya US. La Chine était la destination et les livraisons prévues pour 2024/25.
- Dans le soya US, la journée a probablement été celle d’ajustements techniques poussés par la période des récoltes qui augmente l’offre de soya sur le marché. La force du dollar US était aussi à considérer avec la baisse des ardeurs des acheteurs internationaux qu’elle implique. Lors des prochaines sessions, le conflit au Moyen-Orient devrait rester en trame de fond. Selon la tournure des événements, il pourrait influer sur les mouvements du secteur.
Blé
À Chicago, le contrat de blé déc. 24 a clôturé à 5,8975 $ (- 13 ¾ cents). Celui mars 25 a fermé à 6,1275 $ (- 13 ¾ cents). Celui mai 25 a terminé à 6,2600 $ (- 13 cents). À Kansas, le contrat de blé dur rouge déc. 24 a fini à 5,9800 $ (- 13 ½ cents). Celui mars 25 a clôturé à 6,1440 $ (- 13 ½ cents). Celui mai 25 a fermé à 6,2500 $ (- 13 ¼ cents). À Minneapolis, le contrat de blé de printemps déc. 24 a terminé à 6,3850 $ (- 7 ¾ cents). Celui mars 25 a fini à 6,6000 $ (- 7 ¼ cents). Celui mai 25 a clôturé à 6,7175 $ (- 6 cents).
- Les autorités turques pourraient prolonger l’interdiction d’importation de blé, une politique qui normalement devrait se terminer vers la fin du mois. Cette mesure, qu’elles avaient mise en place il y a quelque temps, pourrait être remplacée par un système de quotas capable d’ouvrir partiellement leur marché.
- Les météorologues prévoient toujours des conditions sèches pour plusieurs régions de l’Ukraine, ce qui rend la période des semis de blé d’hiver plus difficile dans bien des secteurs.
- En Égypte, les autorités pourraient encourager les importations et la production de farine de maïs comme substitut à la fabrication du pain. Si cette politique est appliquée, les importations de blé pourraient reculer de 1 million de tonnes. Le gouvernement égyptien est semé de corriger le marasme économique qui ronge le pays notamment en réduisant ses dépenses. Les Égyptiens sont les plus grands importateurs mondiaux de blé.
- Le ministère ukrainien de l’Agriculture estime que la récolte de grain ukrainien est terminée à 76,7 % avec 37,3 millions de tonnes incluants: 22,3 millions de tonnes de blé et 7,7 millions de tonnes de maïs. Les Ukrainiens auraient exporté 11 millions de tonnes de grain 2024/25, une hausse comparativement aux 6,8 millions de tonnes de l’an passé.
Il y a toutefois un problème: les négociants de grain ukrainien auraient déjà atteint les limites des quotas à l’exportation fixés à 40 % de la production.
- FranceAgriMer soutient que les semis de blé tendre français sont complétés à 1 %.
- Aujourd’hui, la baisse des cours de blé US a été la plus forte dans le blé d’hiver. Il est possible que les spéculateurs aient profité de la session pour fermer leurs positions avant le week-end. Mais la journée a été davantage marquée par des ajustements techniques, soutenus par la hausse du dollar US et par celle du pétrole brut (WTI).
Cependant, comme les autres secteurs de commodité, pas seulement ceux des grains et des viandes, les conditions géopolitiques mondiales sont à surveiller. Lors des prochaines sessions, une escalade des conflits au Moyen-Orient pourrait facilement influencer les cours dans un sens comme dans l’autre.
Bœuf
Le contrat de bœuf US oct. 24 a clôturé à 187,00 $ (+ 1,00 $). Celui déc. 24 a fermé à 187,00 $ (+ 60 cents). Celui févr. 25 a terminé à 187,95 $ (+ 20 cents). Quant au veau US, le contrat oct. 24 a fini à 249,63 $ (+ 65 cents). Celui nov. 24 a clôturé à 249,28 $ (+ 1,15 $). Celui janv. 25 a fermé à 244,38 $ (+ 1,82 $).
- Le 3 octobre dernier, le CME Feeder Cattle Index était en baisse de 1,47 $ à 246,78 $.
- Aujourd’hui, le Fed Cattle Exchange, une division de Central Stockyards (US), a vendu 222 têtes (toutes des génisses) des 1,614 têtes offertes à son encan en ligne US. Le prix moyen des ventes était de 186,50 $. Tous les lots en vente concernaient le Kansas et les régions autres que celles généralement concernées. Les prix de réserve étaient entre 187,00 et 204,00 $. Les offres les plus élevées variaient entre 0,00 $ à 195,00 $.
- Cet après-midi, la valeur du surgelé a augmenté avec un écart Ch/Se qui s’est rétréci à 14,97 $. La découpe «Choice» a progressé de 2,78 $ à 302,58 $. Celle «Select» a gagné 4,32 $ à 287,61 $.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 108,000 têtes, soit à une baisse de 8,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 3,017 têtes par rapport à l’an dernier.
Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 611,000 têtes, ce qui correspond à une baisse de 1,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 16,495 têtes par rapport à l’an passé.
- Le secteur du bœuf US a fini la semaine sur une note positive. Le contrat octobre a expiré. Les fondamentaux restent positifs avec des marchés au comptant et de gros relativement forts. Seulement aux encans, les prix oscillaient davantage entre 186,00 et 187,00 $. Par contre, des analystes précisent que la demande pour le bœuf US est toujours élevée.
Porc
Le contrat de porc US oct. 24 a clôturé à 84,03 $ (- 15 cents). Celui déc. 24 a fermé à 76,15 $ (- 25 cents). Celui févr. 25 a terminé à 79,83 $ (- 33 cents).
- Le 2 octobre dernier, le CME Lean Hog Index était en hausse de 45 cents à 84,90 $.
- Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a augmenté de 90 cents à 74,89 $.
- La valeur moyenne des découpes a reculé de 49 cents à 94,31 $. La découpe de la longe a gagné 56 cents à 90,94 $. Celle de la fesse a perdu 1,70 $ à 102,15 $. La découpe de l’épaule a régressé de 1,41 $ à 77,26 $. Celle de la côte a pris 60 cents à 131,34 $. La découpe du jambon a chuté de 51 cents à 84,57 $. Enfin, celle du flanc s’est accrue de 1,35 $ à 133,86 $.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 480,000 têtes, soit à une augmentation de 4,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une hausse de 1,933 têtes par rapport à l’an dernier.
- Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 2,586 millions de têtes, ce qui représente une augmentation de 34,000 têtes comparativement à la semaine précédente et une hausse de 11,431 têtes par rapport à l’an passé.
- La journée dans le porc US a été celle d’ajustements techniques. Les abattages sont en hausse, ce qui indique que la demande des abattoirs et des consommateurs est forte. Aussi, depuis le début de la semaine, le CME Lean Hog Index a constamment progressé.