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Revue des marchés - 3 mars 23

03 mars 2023,

Météo Amérique du Sud

  • World Weather prévoit des averses dans le sud-ouest de l’Argentine au cours de la semaine prochaine. Pour cette période, toutefois, le temps chaud et sec pourrait persister dans plusieurs autres régions de l’Argentine, spécialement dans centre-est et certaines parties du sud-est du pays.
  • Globalement les conditions de culture de maïs et de soya argentins pourraient demeurer difficiles à court terme. Même les précipitations anticipées dans le sud -ouest de l’Argentine resteront probablement légères, de sorte que le stress hydrique subi par les cultures de maïs et de soya argentins demeura élevé et constant dans plusieurs régions.
  • Cette carte de l’Argentine, dessinée pour les 3 prochains jours, montre les averses possibles dans le sud-ouest du pays.

 

  • Pour le Brésil, World Weather mentionne que les conditions de culture s’améliorent constamment dans le centre-sud. Dans cette région, les averses commencent à devenir moins intenses et plus irrégulières. Toutefois, l’organisme précise qu’à court et à moyen terme, les États du Paraná, de Sao Paulo et certaines parties de celui du Mato Grosso do Sul auront besoin de quelques jours de temps plus sec pour permettre l’accélération nécessaire des activités aux champs. World Weather soutient néanmoins que cette accélération sera probablement difficile à atteindre puisque l’amélioration des conditions sera lente.    
  • Essentiellement, les conditions de culture restent bonnes au Brésil. Même, les conditions du centre du pays, plus précisément celles du centre-sud, pourraient connaitre certaines améliorations. À noter cependant que les retards des dernières semaines pourraient toujours avoir des conséquences sur les rendements de maïs safrinha qui a été, ou sera, semé après la période des ensemencements idéale. 

Météo US

  • World Weather anticipe d’autres possibilités de pluie ou de neige au cours de la seconde partie de la semaine prochaine dans les Plaines US. Ces précipitations devraient toucher surtout le Nebraska, le Colorado, l’Oklahoma et le Kansas. Par contre, le sud-ouest des Plaines US restera probablement affecté par la sécheresse persistante.

Économie

  • En février dernier, l’indice mondial des aliments du FAO a reculé de 130,6 à 129,8 points. Il s’agissait d’une 11ème baisse mensuelle consécutive.
  • Dans son rapport semi-annuel présenté au Congrès US, la Fed soutient qu’elle est pleinement consciente des effets de l’inflation élevée sur l’économie US. Elle affirme notamment que ses politiques misent en œuvre actuellement visent une inflation normale de 2 %. La banque centrale s’attend aussi que la croissance des dépenses des consommateurs US ralentisse en 2023, assez pour que les Américains aient dépensé tout l’argent gouvernemental reçu lors de la pandémie. Elle espère que le ralentissement des dépenses aboutira à une baisse des prix des produits et services US, qui poussera en fin de compte le recul de l’inflation US.     

Maïs

Les contrats de maïs US aux échéances les plus rapprochées ont fini la journée en progression entre 4 et 7 ½ cents.

  • Au Brésil, 90 autres firmes ont été autorisées à exporter du maïs vers la Chine, portant ainsi le nombre à 446 firmes. Les autorités brésiliennes estiment que les exportations de maïs brésilien 2022/23 pourraient aboutir à un record.
  • En Ukraine, le ministère de l’Alimentation et des Affaires agraires estime que jusqu’à présent les exportations de grain ukrainien ont reculé de 24,4 % par rapport à l’an dernier, ce qui inclut 118,8 millions de tonnes de maïs et 11,38 millions de tonnes de blé.
  • Les exportations brésiliennes de maïs auraient décliné de 63 % le mois dernier, ce qui fait penser à certains analystes que les exportateurs US pourraient profiter de la baisse de l’offre brésilienne de maïs.
  • L’agence TASS mentionne que le Kremlin estime que l’accord sur les exportations de produits agricoles à partir de la mer Noire ne marche pas. Le ministère russe des Affaires étrangères précise que les exportations de grain ukrainien à partir des ports de la mer Noire sont difonctionnelles en raison des entraves sur les exportations de produits agricoles russes imposées par les pays occidentaux.    
  • CFTC : le 7 février dernier, les spéculateurs avaient réduit leurs positions dans le maïs US par 8,1 % à 202,018 contrats. Le minimum des 52 dernières semaines était de 113,815 contrats et le maximum de 384,101 contrats.

 

Soya

Les contrats de soya US aux échéances les plus rapprochées ont terminé la session en hausse entre 8 et 10 ¾ cents. Ceux de tourteau de soya US aux échéances les plus rapprochées ont également fini dans le vert entre 8,10 et 9,00 $/tonne. Les contrats d’huile de soya US aux échéances les plus rapprochées ont fait l’inverse en clôturant avec des pertes entre 71 et 78 points.

  • Safras & Mercado a abaissé son estimation de la récolte de soya brésilien de 153,37 millions de tonnes à 152,43 millions de tonnes.
  • Un correspondant de l’USDA au Brésil laisse inchangée son estimation des rendements de soya à 52,4 boisseaux/acre. La lenteur récente des activités de récolte de soya ne lui permet pas de penser que les rendements pourraient augmenter.
  • CFTC : le 7 février dernier, les spéculateurs avaient réduit leurs positions dans le soya US par 5,9 % à 165,075 contrats. Le minimum des 52 dernières semaines était de 65,738 contrats et le maximum de 180,334 contrats.

 

Blé

À Chicago, les contrats de blé aux échéances les plus rapprochées ont terminé la séance en baisse entre 3 et 5 ½ cents. À Kansas, ceux de blé dur rouge aux échéances les plus rapprochées ont fini dans le rouge entre 8 ½ et 9 ¾ cents. À Minneapolis, les contrats de blé de printemps aux échéances les plus rapprochées ont également clôturé avec des pertes entre 2 ½ et 3 ½ cents.

  • Les autorités brésiliennes viennent d’autoriser les cultures de blé OGM résistant à la sécheresse. À l’échelle mondiale, le Brésil est donc le deuxième pays après l’Argentine à permettre ces cultures. 
  • BASF arrête ses recherches sur le développement de variétés hybrides de blé au Canada et aux États-Unis parce que ses objectifs n’ont pas été atteints. La compagnie se concentra plutôt sur les possibilités en Europe.
  • En Inde, le ministère de l’Agriculture mentionne que les conditions de culture de blé dans les principales régions de production sont normales.
  • Reuters mentionne qu’en Inde, les météorologues s’attendent à des vagues de chaleur au cours du mois de mars. En février dernier, les zones de production de blé avaient souffert de températures de 10 degrés supérieurs à la normale. Selon des experts, ces températures pourraient faire chuter la production de blé indien de 112,2 millions de tonnes à 100 millions de tonnes.
  • Entre le 8 et le 14 mars prochains, la taxe à l’exportation de blé russe sera en hausse à 71,12 $/tonne. Cette mesure se basera sur un prix indicatif de à 302,2 $US /tonne.
  • CFTC ; le 7 février dernier, à Chicago, les spéculateurs avaient augmenté notablement leurs positions dans le blé. Le minimum des 52 dernières semaines était de -8,023 contrats et le maximum de 49,841 contrats. Ils avaient fait de même à Minneapolis en augmentant leurs positions dans le blé de printemps de 1,530 contrats à -295 contrats. Le minimum des 52 dernières semaines était de -4,427 contrats et le maximum de 19,867 contrats.

Bœuf

Les contrats de bœuf US aux échéances les plus rapprochées ont fermé en hausse entre 1,17 et 1,32 $. Ceux de veau US aux échéances les plus rapprochées ont également fini dans le vert entre 1,42 et 2,17 $.

  • Le 2 mars dernier, le CME Feeder Cattle Index était en progression de 1,41 $ à 185,43 $.
  • Cet après-midi, la valeur du surgelé a été en progression partagée avec un «spread» Ch/Se qui s’est élargi à 12,46 $. La découpe «Choice» a gagné 82 cents à 289,32 $. Celle «Select» a reculé de 72 cents à 276,86 $.
  • CFTC : le 7 février dernier., les spéculateurs avaient augmenté leurs positions dans le bœuf US par 8,9 % à 95,610 contrats. Le minimum des 52 dernières semaines était de 12,085 contrats et le maximum de 95,610 contrats. Ils avaient fait de même dans le veau US en augmentant leurs positions de 1,720 contrats à -754 contrats. Le minimum des 52 dernières semaines était de -9,796 contrats et le maximum de 3,256 contrats.
  • L’USDA estime le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 629,000 têtes, soit à une augmentation de 11,000 têtes comparativement à la semaine précédente et une baisse de 30,000 têtes par rapport à l’an dernier.

 

Porc

Les contrats de porc US aux échéances les plus rapprochées ont terminé en progression entre 5 et 70 cents.

  • Le 1er mars dernier, le CME Feeder Cattle Index était en hausse de 7 cents à 78,65 $.
  • Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a été en recul de 66 cents à 78,04 $. Quant au prix moyen au comptant pour le vivant, il était également en baisse de 2,01 $ à 57,94 $.
  • La valeur moyenne des découpes a reculé de 16 cents à 85,57 $. La découpe de la longe a progressé de 20 cents à 84,40 $. Celle de la fesse a perdu 1,53 $ à 102,62 $. La découpe de l’épaule a gagné 4,18 $ à 71,39 $. Celle de la côte a pris 39 cents à 115,78 $. La découpe du jambon a régressé de 1,38 $ à 85,51 $. Enfin, celle du flanc a perdu 1,28 $ à 98,17 $.
  • CFTC : le 7 février dernier, les spéculateurs avaient réduit leurs positions dans le porc US par 4,053 contrats à -11,918 contrats. Le minimum des 52 dernières semaines était de -11,918 contrats et le maximum de 79,242 contrats.
  • L’USDA estime le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 2,520 millions de têtes, ce qui correspond à une hausse de 145,000 têtes par rapport à la semaine précédente et à une augmentation de 101,000 têtes comparativement à l’an passé.


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