UNE SEMAINE DE PÉTARDS MOUILLÉS
À l’instar de la réaction des marchés aux élections de mi-mandat, nous avons eu droit hier à un autre pétard mouillé gracieuseté de la Réserve fédérale américaine (Fed). De façon unanime et sans véritable mise à jour aux perspectives économiques, le comité a maintenu le statu quo. Les récents chambardements boursiers ne semblent pas inquiéter la Fed. Donc avec la même certitude, à moins d’un choc, on peut maintenant tabler sur une dernière hausse du taux directeur pour cette année le 19 décembre prochain.
Surprise venue de nulle part cependant, le $CAD s’est fait rabrouer par l’annonce que le Canada et les États-Unis ne s’entendaient pas sur le texte final de notre belle entente commerciale si durement négociée. Plus précisément, nos bons voisins du sud tenteraient d’y inclure des éléments auxquels notre gouvernement n’a pas donné son accord. Rien d’anormal après une entente de principe selon Mme Freeland. La perspective que le long processus de discussion puisse être relancé a fait reculer le huard pour un moment, perdant plus d’un cent au pire du mouvement.
Ce matin, les places boursières sont à la baisse et le billet vert est favori en réaction à la Chine qui forcera ses banques à offrir davantage de prêts aux entreprises privées. La possibilité de pertes bancaires à la hausse ne plait guère aux investisseurs.
Bon week-end ! Stéphane Goulet
