Nouvelle

Revue des marchés - 28 mars 25

28 mars 2025,

Météo US

  • Pour la semaine prochaine, le NOAA prévoit des averses bénéfiques pour le centre et l’est du Midwest. Des secteurs comme le Kansas, le Nebraska et le Dakota du Sud pourraient également être touchés. Ces précipitations pourraient même débuter au cours du week-end, ce qui risque de retarder les travaux aux champs. 
  • Pour sa part, World Weather anticipe un temps plus sec pour le sud-est des Plaines US qui pourrait se profiler au cours de la semaine prochaine. Pour cette même période, il croit également que des averses plus ou moins légères pourraient avoir lieu dans le nord et l’est des Plaines.
  • Globalement, les prévisions météo US sont correctes à court terme. L’analyse des cartes US (modèle GFS), fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3e jour, révèle des possibilités de pluies plus ou moins légères pour plusieurs régions du Midwest. La situation pourrait être différente pour les Plaines US, où certaines portions du nord et du sud pourraient en être exemptes.   

Météo Amérique du Sud

  • Essentiellement, les prévisions météo du Brésil sont à surveiller à court terme. L’analyse des cartes du Brésil (modèle GFS), fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3e jour, montre des probabilités de pluies pour le centre, aux environs du Mato Grosso. Elle indique aussi un temps sec persistant pour les secteurs asséchés de l’est et du sud-est du Brésil. 
  • Globalement, les prévisions météo de l’Argentine sont correctes à court terme. L’analyse des cartes de l’Argentine (modèle GFS), fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3e jour, révèle une alternance bénéfique de pluie et d’ensoleillement pour la plupart des régions.
  • Comme le montre cette carte de l’Argentine, fournie par World Ag Weather et dessinée pour le 3e jour, des précipitations plus ou moins abondantes sont attendues dans le centre nord, vis-à-vis les provinces d’Entre Rios, de Santa Fe et leurs alentours (voir notamment la zone verte encerclée).

 

Maïs

Le contrat de maïs US mai 25 a clôturé à 4,5325 $ (+ 3 ¼ cents). Celui juil. 25 a fermé à 4,6000 $ (+ 2 cents). Celui sept. 25 a terminé à 4,3525 $ (- 1 cent).

  • Le département du Commerce US mentionne qu’au cours du mois dernier, l’indice de consommation personnel (PCE) US a augmenté de 0,3 % par rapport au mois précédent pour se chiffrer à 2,8 %, ce qui était le même résultat depuis les 2 mois précédents. Toujours pour le mois de février, les prix de différents produits avaient également progressé de 0,2 %, soit un ralentissement comparativement au 0,5 % du mois de janvier dernier.
  • Dans le but de parer à toute éventualité de droits de douane US à la hausse, les autorités indiennes ont réduit les tarifs douaniers indiens imposés sur les produits US. Cette décision est venue en marge de la rencontre qui a eu lieu cette semaine à New Delhi avec les représentants au Commerce US assignés aux relations avec le centre et le sud de l’Asie.  

Comme pour ceux de la plupart des pays, les produits indiens pourraient être taxés de droits de douane supplémentaires à partir de la semaine prochaine. Mais si les tarifs douaniers devraient être en baisse pour la drèche de maïs, ils ne le seront pas pour le maïs.  

  • Le rapport des intentions de semis devrait être présenté lundi prochain. Des analystes interrogés par Reuters pensent qu’en moyenne 94,4 millions d’acres seront alloués au maïs US, ce qui serait une augmentation de 4,2 % comparativement à l’an dernier.  Lors de son forum sur les perspectives de semis de la fin de février dernier, l’USDA anticipait 94,0 millions d’acres.
  • Au même moment, le rapport trimestriel sur les inventaires de grain US devrait être publié. Les analystes prévoient des stocks de maïs US au 1er mars 2025 à 8,151 milliards de boisseaux, une baisse de 2,4 % comparativement à l’an dernier. 
  • En Argentine, le Buenos Aires Grain Exchange (BAGE) estime que les conditions de culture du maïs argentin sont passées de 29 à 27 % dans les catégories bon/excellent. Il mentionne par ailleurs que la récolte est terminée à 19,2 %.
  • En Europe, la Commission européenne prévoit une production de maïs UE 2025/26 à 65 millions de tonnes. Pour 2024/25, une année où les cultures ont connu un début de développement plus difficile, la Commission la voit à 59,3 millions de tonnes.  
  • Dans un appel d’offres, la Corée du Sud a acheté 130,000 tonnes de maïs, possiblement d’origines US, sud-américaine ou sud-africaine. 
  • La journée a été modeste pour le secteur du maïs US. 
  • Les spéculateurs ont effectué des manœuvres techniques en prévision de la parution des rapports sur les stocks trimestriels et sur les intentions de semis.
  • La fin de la semaine et le début du week-end ont encouragé les spéculateurs à fermer leurs positions les plus à risque ou à prendre leurs profits. 
  • Des inquiétudes entourant les dépenses des consommateurs US ont donné une forte résistance à la hausse dans plusieurs secteurs du grain et des viandes. Les chiffres avancés pour le PCE US sont plus faibles que prévu. Ce faisant, des analystes craignent une stagflation qui pourrait se profiler.
  • L’évolution de la guerre commerciale entre les États-Unis et plusieurs pays maintient toujours une incertitude en trame de fond.   

 

Soya

Le contrat de soya US mai 25 a clôturé à 10,2300 $ (+ 6 ¼ cents). Celui juil. 25 a fermé à 10,3725 $ (+ 6 ¾ cents). Celui août 25 a terminé à 10,3400 $ (+ 7 cents). Quant au tourteau de soya US, le contrat mai 25 a fini à 293,50 $/tonne (- 1,00 $/tonne). Celui juil. 25 a clôturé à 300,90 $/tonne (- 90 cents/tonne). Celui août 25 a fermé à 303,20 $/tonne (- 70 cents/tonne). Du côté de l’huile de soya US, le contrat mai 25 a terminé à 45,16 $ (+ 89 points). Celui juil. 25 a fini à 45,68 $ (+ 93 points).

  • Selon les économistes du National Grain & Oil Information Center, un organisme gouvernemental chinois, les tarifs douaniers qui seront imposés par l’administration Trump ne menaceront pas vraiment les approvisionnements de grain de la Chine, tout simplement parce que le marché les avait anticipés. Mais ils pensent du même coup que ce genre de politique nuira éventuellement au mécanisme d’échanges mondiaux.
  • Un expert au Yihai Kerry Arawana Holding croit que la Chine pourrait n’avoir importé que 13,6 millions de tonnes de soya au cours des 3 premiers mois de l’année. Toutefois, il s’attend à ce que 35 millions de tonnes de soya soient importées par les Chinois au cours du 2e trimestre de cette année. 
  • Au Brésil, à la suite d’une tournée, qui avait débuté au mois de janvier dernier, et qui couvrait 13 États, AgroConsult pense que les Brésiliens pourraient produire 172,1 millions de tonnes de soya, ce qui serait une augmentation de 800,000 tonnes comparativement à sa dernière prédiction. Le Mato Grosso pourrait à lui seul en produire 50 millions de tonnes. 
  • Selon les autorités argentines, depuis le début de l’année jusqu’au 19 mars dernier, les Argentins auraient vendu entre 17,3 et 18,1 % de leur production de soya, ce qui serait un creux pour la période depuis 2014/15.
  • Pour le rapport sur les intentions de semis, les analystes s’attendent à une moyenne de 83,76 millions d’acres, une baisse de 3,8 % comparativement à l’an passé. Dans son dernier rapport sur les perspectives de semis, l’USDA avait avancé 84,0 millions d’acres. 
  • Concernant le rapport trimestriel sur les stocks de grain, les analystes anticipent des inventaires de soya US au 1er mars dernier à 1,901 milliard de boisseaux, soit une augmentation de 3,0 % par rapport à la même période l’an dernier.
  • Le BAGE estime que les conditions de culture du soya argentin ont augmenté de 1 point à 32 % dans les catégories bon/excellent.
  • La session dans le secteur du soya US et ses dérivés a été marquée par des ajustements techniques.
  • La parution du rapport sur les intentions de semis, tout comme celle des inventaires trimestriels de grain, qui viendront lundi, a incité des manœuvres pour limiter les risques possibles. 
  • La fin de la semaine et le début du week-end ont encouragé les spéculateurs à fermer leurs positions les plus à risque ou à prendre leurs profits. 
  • Des inquiétudes entourant les dépenses des consommateurs US ont donné une forte résistance à la hausse dans plusieurs secteurs du grain et des viandes. Les chiffres avancés pour le PCE US sont plus faibles que prévu. Ce faisant, des analystes craignent une stagflation qui pourrait se profiler.
  • L’évolution de la guerre commerciale entre les États-Unis et plusieurs pays maintient toujours une incertitude en trame de fond.   

 

Blé

À Chicago, le contrat de blé mai 25 a clôturé à 5,2825 $ (- 3 ¾ cents). Celui juil. 25 a fermé à 5,4275 $ (- 4 ½ cents). Celui sept. 25 a terminé à 5,5925 $ (- 5 cents). À Kansas, le contrat de blé dur rouge d’hiver mai 25 a fini à 5,6625 $ (+ 1 ¼ cent). Celui juil. 25 a clôturé à 5,7975 $ (+ ½ cent). Celui sept. 25 a fermé à 5,9500 $ (+ ½ cent). À Minneapolis, le contrat de blé de printemps mai 25 a terminé à 5,8100 $ (- 7 ½ cents). Celui juil. 25 a fini à 5,9650 $ (- 6 ¾ cents). Celui sept. 25 a clôturé à 6,1025 $ (- 6 ¼ cents).

  • En France, FranceAgriMer (Céré’Obs) estime que lundi dernier, 74 % des plants de blé tendre français se trouvaient dans les catégories bon/excellent, ce qui était stable comparativement à la semaine précédente. L’an passé, c’était 66 % dans les mêmes catégories.
  • La Commission européenne prévoit une production de blé tendre UE 2025/26 à 126,5 millions de tonnes, une forte augmentation comparativement aux 111,8 millions de tonnes de 2024/25, une période marquée par des conditions météo difficiles. 
  • Concernant le rapport sur les intentions de semis US, les analystes prévoient ceux de blé US à 46,475 acres, une hausse annuelle de 0,9 %. Lors du forum sur les perspectives de semis, l’USDA mentionnait plutôt 47,0 millions d’acres.

Du lot, les analystes anticipent des semis de blé d’hiver US à 33,97 millions s’acres, soit une augmentation de 1,7 % comparativement à l’an dernier. Ils voient aussi une baisse des semis de blé de printemps de 0,9 % par rapport à l’an dernier, ce qui serait un creux depuis 1972. 

  • Pour le rapport trimestriel sur les inventaires de grain US, les analystes s’attendent à des stocks de blé US au 1er mars dernier à 1,215 milliard de boisseaux, une hausse de 11,6 % par rapport à la même période l’an passé.
  • Les sessions dans le blé US ont été celles de manœuvres techniques en prévision des parutions des rapports (semis et stocks trimestriels) qui viendront lundi.
  • La fin de la semaine et le début du week-end ont encouragé les spéculateurs à fermer leurs positions les plus à risque ou à prendre leurs profits. 
  • Des inquiétudes entourant les dépenses des consommateurs US ont donné une forte résistance à la hausse dans plusieurs secteurs du grain et des viandes. Les chiffres avancés pour le PCE US sont plus faibles que prévu. Ce faisant, des analystes craignent une stagflation qui pourrait se profiler.
  • L’évolution de la guerre commerciale entre les États-Unis et plusieurs pays maintient toujours une incertitude en trame de fond.    

Bœuf

Le contrat de bœuf US avr. 25 a clôturé à 208,82 $ (- 72 cents). Celui juin 25 a fermé à 204,85 $ (- 95 cents). Celui août 25 a terminé à 201,00 $ (- 80 cents). Quant au veau US, le contrat avr. 25 a fini à 286,93 $ (- 63 cents). Celui mai 25 a clôturé à 285,18 $ (- 1,35 $). Celui août 25 a fermé à 289,68 $ (- 97 cents).

  • Le 26 mars dernier, le CME Feeder Cattle Index était en hausse de 77 cents à 287,67 $.
  • Aujourd’hui, le Fed Cattle Exchange, une division de Central Stockyards (US), n’a pas réussi à vendre les 1,328 têtes offertes à son encan en ligne US. Les lots en vente concernaient les secteurs TX/OK/NM, KS et IA. Les prix de réserve étaient entre 210,00 et 213,00 $. Les offres les plus élevées variaient entre 0,00 et 210,00 $.
  • Cet après-midi, la valeur du surgelé a reculé avec un écart Ch/Se qui s’est rétréci à 14,14 $. La découpe « Choice » a perdu 2,90 $ à 332,82 $. Celle « Select » a baissé de 76 cents à 318,68 %.
  • Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 107,000 têtes, soit à une augmentation de 7,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une hausse de 10,082 têtes par rapport à l’an dernier.

Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 592,000 têtes, ce qui correspond à une augmentation de 52,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une hausse de 14,846 têtes par rapport à l’an passé.

Porc

Le contrat de porc US avr. 25 a clôturé à 86,70 $ (- 33 cents). Celui mai 25 a fermé à 88,47 $ (- 38 cents). Celui juin 25 a terminé à 95,78 $ (- 40 cents).

  • Le 26 mars dernier, le CME Lean Hog Index était stable à 89,13 $.
  • Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a augmenté de 21 cents à 88,30 $.
  • La valeur moyenne des découpes a progressé de 1,72 $ à 96,56 $. La découpe de la longe a gagné 57 cents à 89,14 $. Celle de la fesse s’est accrue de 3,06 $ à 111,87 $. La découpe de l’épaule a pris 1,32 $ à 75,07 $. Celle de la côte a été la seule en baisse : elle a perdu 3,18 $ à 148,04 $. La découpe du jambon a augmenté de 1,18 $ à 85,48 $. Enfin, celle du flanc a progressé de 4,89 $ à 140,18 $. 
  • Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 471,000 têtes, soit à une hausse de 5,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une augmentation de 31,383 têtes par rapport à l’an dernier.

Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 2,480 millions de têtes, ce qui représente une hausse de 58,000 têtes comparativement à la semaine précédente et une augmentation de 86,254 têtes par rapport à l’an passé.


Partager cet article