Aujourd’hui le 6 mars 2025 

Terrell Owens 

Les marchés financiers de ce temps ci me font penser à Terrell Owens. Je m’explique.

Vous connaissez T.O ? C’est un ancien joueur de football de la NFL qui a joué pour San Francisco, Philly et Dallas entre autre. Un des meilleurs receveur de ballon de l’histoire avec une carrière de 15 ans de 1996 à 2010. Un wide receiver d’exception, infatigable, avec des jambes ca de longue qui pourrait pratiquement rivaliser avec Usain Bolt. Une des stratégie avec Terrell Owens c’est dès que le ballon est en jeu, de le faire courir le plus vite possible le plus loin possible. Genre Forrest Gump. Sans arrêt. À chaque jeu. Le truc était de ne pas lui envoyer le ballon, ou presque pas, du moins pas en début de match. Tout le monde savait à quel point il était bon et rapide, non seulement il cour comme Speedy González mais il attrape les ballons comme s’il avait de la colle dans les mains. Donc à chaque jeu, allez mon T.O. cour et laisse les défenseurs (cornerback, safety) courir comme des poules pas de têtes. Un jeu. Deux jeux. 5 jeux. Sans arrêt. Un quart. Un deuxième. Rendu en fin de game, le cornerback qui a couru toute la partie comme un zouave commence à se fatiguer. Commence aussi à être tanné de faire tout ça pour rien, parce que T.O ne reçoit pas le ballon de tout le match. Si bien qu’un moment donné il commence à moins courir, laisser un peu plus de distance à Terrell Owens. Il commence à être imprudent, quoi. Insouciant. Rendu au quatrième quart, fin de match, score à égalité, devinez ce qu’il se passe? Vous vous en doutez hein? Ready, set, hot hot hot, le ballon est lancé…. Et qui est tout seul avec ses grandes jambes? Terrell Eldorado Owens. Attrape le ballon, touché, game over.

La morale de l’histoire ici c’est que dans certain cas on n’a pas le choix de jouer le jeux car un moment d’inattention, ou d’imprudence, ou d’insouciance, peut avoir de graves conséquences. En tant qu’opérateur des marchés financiers, j’ai pas le choix de courir après Terrell Owens même si je sais pertinemment que je suis possiblement en train de me faire niaiser. Mais j’ai pas le choix, sinon je risque de me faire jouer un tour. 

Alors quand vous voyez les marchés financiers monter, baisser, monter, baisser, avoir mal au cœur,  monter, baisser, baisser, vomir un peu, monter, baisser, reprendre son souffle. Tout cela peut paraitre de la folie, mais c’est très NORMAL. En fait, c’est le contraire qui serait de la FOLIE. Commencer à ignorer et ne plus écouter ce qui se dit est d’une imprudence capitale.

Cette volatilité à la bourse fait partie d’un bon fonctionnement des principes financier, et non un défaut de fabrication. 

It’s a feature, it’s not a bug.

SIMON BRIERE