Météo Amérique du Sud
- Pour les prochains jours, le NOAA mentionne qu’un front froid pourrait sillonner l’Argentine, apportant des précipitations et une baisse des températures pour le centre du pays. Cette météo pourrait même provoquer des inondations localisées dans le secteur.
- Pour sa part, World Weather anticipe des averses abondantes dans le courant de la semaine prochaine pour le sud-ouest de l’Argentine. Il pense aussi que l’humidité des sols pourrait devenir élevée au point où des inondations risquent de se profiler à certains endroits dans la région. Par contre, l’organisme mentionne qu’au cours de cette même période, le temps pourrait demeurer plus sec dans plusieurs secteurs du nord de l’Argentine sans toutefois provoquer des dommages importants aux différentes cultures.
- Dans le cas du Brésil, World Weather soutient qu’à court et à moyen terme, les conditions pourraient être plus sèches pour certaines régions du Minas Gerais, un État de l’est du Brésil, situé au-dessus du Sao Paulo. Il note aussi des possibilités de temps toujours plus sec dans le sud du Brésil. Pour le centre du pays, à la hauteur du Mato Grosso, les précipitations pourraient être incessantes jusqu’à provoquer des retards dans les activités aux champs.
- Globalement, les prévisions météo de l’Argentine sont à surveiller à court terme. L’analyse des cartes de l’Argentine (modèle GFS), fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3e jour, révèle des possibilités de pluies abondantes pour le centre, aux alentours des provinces de Buenos Aires, de Cordoba et de La Pampa. La province la plus à l’est, c’est-à-dire celle de Buenos Aires, pourrait être la plus touchée avec des risques d’inondations localisées.
Ailleurs, dans l’ouest, des précipitations légères à modérer pourraient avoir lieu. Dans le nord, par contre, le temps sec pourrait persister surtout aux frontières avec le Paraguay et le Brésil.
Comme le montre cette carte de l’Argentine (modèle GFS), fournie par World Ag Weather et dessinée pour le 3e jour, des averses abondantes pourraient avoir lieu aux alentours des provinces de Buenos Aires, de La Pampa et de Cordoba (voir les zones vertes encerclées). Elle indique aussi des probabilités de temps sec pour le nord de l’Argentine (voir la zone grise encerclée).
- Essentiellement, les prévisions météo du Brésil pourraient devenir problématiques à court terme. L’analyse des cartes du Brésil (modèle GFS), fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3e jour, montre un temps sec persistant possible pour le sud, le sud-est et l’est du pays. Cette sécheresse est devenue un problème surtout pour le Sud-Est, une région en manque de pluies depuis un certain temps. L’État de l’extrême sud du Brésil, le Rio Grande do Sul, risque d’être le plus affecté.
Il y a toutefois des probabilités d’alternance de pluie et d’ensoleillement pour le centre du Brésil, à la hauteur du Mato Grosso, ce qui indique que, là, les activités aux champs pourraient s’accélérer.
Maïs
Le contrat de maïs US mars 25 a clôturé à 4,3600 $ (- 4 ¼ cents). Celui mai 25 a fermé à 4,5150 $ (- 4 ¾ cents). Celui juil. 25 a terminé à 4,5925 $ (- 4 ½ cents).
- Aux États-Unis, les nouveaux tarifs de 25 % aux importations de produits canadiens (de 10 % sur les produits énergétiques canadiens) et mexicains devaient entrer en vigueur aujourd’hui, à midi. Des tarifs douaniers sur les importations de produits chinois de l’ordre de 20 % devaient également entrer en vigueur au même moment. Quant aux produits agricoles, une augmentation des droits de douane sur les produits étrangers sera effective le 2 avril prochain. Ces différentes mesures devraient attiser les tensions commerciales déjà présentes entre les États-Unis et le reste du monde.
- Le gouvernement chinois a mis en branle l’imposition de droits de douane sur des produits agricoles US. Cette mesure entrera en vigueur le 10 mars prochain et devrait, entre autres, impliquer des tarifs de 15 % sur les importations US de blé, de poulet et de maïs. Des tarifs douaniers supplémentaires de 10 % seront aussi imposés sur les importations de soya, de porcs, de produits laitiers, de fruits, de légumes et de produits de la mer en provenance des États-Unis.
Pour sa part, le Canada a mis en œuvre des droits de douanes immédiats de 25 % sur plus de 20 milliards de dollars US en produits US. Un 86 milliards de dollars US supplémentaires de tarifs douaniers sur différents produits US devraient être appliqué plus tard, dans 3 semaines. En réponse à ces manœuvres, la Maison-Blanche a menacé aujourd’hui le gouvernement canadien de tarifs supplémentaires, comme quoi les tensions entre les 2 pays ont augmenté rapidement.
- Les autorités mexicaines devaient présenter dans la journée plusieurs plans pour faire place à la crise des tarifs douaniers. Mais elles n’ont pas donné de détails.
- Depuis 2 jours, le Dow Jones a perdu 1,300 points et se transige actuellement à 42 520,99 points. De même qu’à la fin de la session d’aujourd’hui, le prix de l’once d’or avait bondi de 23,70 $US à 2 916,10 $/US. Avec les tensions commerciales qui s’aggravent entre les États-Unis et le reste du monde, des analystes parlent d’une nouvelle ère de protectionnisme US qui se profile rapidement.
- Michael Cordonnier de Soybean & Corn Advisor a laissé inchangées ses anticipations des productions de maïs brésilien et argentin à respectivement 123 millions et 46 millions de tonnes.
- La Commission européenne estime que depuis le début de 2024/25 jusqu’à dimanche dernier, l’UE a importé 13,8 millions de tonnes de maïs, ce qui serait une augmentation annuelle de 8 %.
- Avec la mise en place des tarifs douaniers tant redoutés, les cours du maïs US ont fini en baisse : les spéculateurs sont inquiets même si la secrétaire de L’USDA, Brooke Rollins, affirme que l’administration Trump va s’efforcer de protéger efficacement le secteur agricole US.
- Le facteur météo de l’Amérique du Sud (Brésil et Argentine), qui se dégrade à plusieurs endroits, a quand même fourni un certain support au maïs US.
Soya
Le contrat de soya US mars 25 a clôturé à 9,8400 $ (- 14 ¼ cents). Celui mai 25 a fermé à 9,9900 $ (- 12 ½ cents). Celui juil. 25 a terminé à 10,1375 $ (- 12 cents). Quant au tourteau de soya US, le contrat mars 25 a fini à 285,90 $/tonne (- 4,20 $/tonne). Celui mai 25 a clôturé à 293,55 $/tonne (- 4,50 $/tonne). Celui juil. 25 a fermé à 301,10 $/tonne (- 4,20 $/tonne). Du côté de l’huile de soya US, le contrat mars 25 a terminé à 42,27 $ (- 63 points). Celui mai 25 a fini à 42,84 $ (- 65 cents).
- Ce matin, l’USDA a annoncé des ventes privées à l’exportation de 20,000 tonnes d’huile de soya US. Les destinations étaient inconnues et les livraisons prévues en 2024/25.
- Le gouvernement chinois a suspendu les qualifications de 3 exportateurs US de soya. Les autorités des douanes ont découvert du soya traité contre l’ergot. Elles ont également soutenu qu’il y avait des parasites dans des chargements de grume US (bois).
- Michael Cordonnier a laissé inchangées ses attentes des productions de soya brésilien et argentin à respectivement 170 millions et 48 millions de tonnes. Il se dit tout de même inquiet par la sécheresse dans le sud et le sud-est du Brésil. Il note aussi que les plants de soya sont matures dans le centre du Brésil, c’est-à-dire aux alentours du Mato Grosso.
- La Commission européenne estime que depuis le début de 2024/25 jusqu’au 2 mars dernier, l’UE a importé 9 millions de tonnes de soya, soit une augmentation annuelle de 8,6 %.
- Les tensions commerciales toujours plus fortes entre les États-Unis et le reste du monde ont forcé la baisse des cours du soya US et de ses dérivés.
- Les manœuvres des Chinois avec 3 firmes d’exportations US ont laissé des analystes perplexes : s’agissait-il d’un geste légitime ou de représailles ?
- Comme pour le maïs US, les conditions météo de l’Amérique du Sud (Brésil et Argentine) plus difficiles ont donné un support au secteur du soya US et de ses dérivés.
Blé
À Chicago, le contrat de blé mars 25 a clôturé à 5,1850 $ (- 13 ½ cents). Celui mai 25 a fermé à 5,3675 $ (- 11 cents). Celui juil. 25 a terminé à 5,5125 $ (-10 cents). À Kansas, le contrat de blé dur rouge d’hiver mars 25 a fini à 5,4750 $ (- 10 ¾ cents). Celui mai 25 a clôturé à 5,6200 $ (- 11 cents). Celui juil. 25 a fermé à 5,7600 $ (- 10 cents). À Minneapolis, le contrat de blé de printemps US mars 25 a terminé à 5,6450 $ (- 11 ½ cents). Celui mai 25 a fini à 5,8000 $ (- 11 ¼ cents). Celui juil. 25 a clôturé à 5,9425 $ (- 9 ¾ cents).
- Ce matin, l’USDA a annoncé des ventes privées à l’exportation de 130,000 tonnes de blé blanc US. La Corée du Sud était la destination. Les livraisons sont attendues en 2024/25.
- World Weather soutient que les températures récemment plus chaudes que la normale ont réduit la résistance des plants de blé d’hiver des Plaines US. Mais des averses de neige protectrice sont attendues prochainement dans certaines parties des Plaines US et même plus à l’ouest, au Colorado. Dans bien des cas, même à court ou à moyen terme, World Weather ne prévoit pas de froid dévastateur.
- Hier, l’Association des meuniers indiens a demandé au gouvernement indien de réduire la taxe à l’importation de blé qui se trouve actuellement à 40 %. Les meuniers soutiennent que les stocks de blé sont en baisse et que les prix domestiques du blé sont en hausse de 8 %. Une augmentation des importations indiennes de blé pourrait permettre une baisse des prix au marchés locaux.
- La Commission européenne mentionne que depuis le début de 2024/25 jusqu’à dimanche dernier, l’UE a exporté 13,9 millions de tonnes de blé tendre, ce qui serait une baisse annuelle de 37 %.
- Avec les tensions commerciales à la hausse entre les États-Unis et le reste du monde, les cours du blé US ont été incapables de finir en hausse. Les spéculateurs et les analystes sont toujours inquiets concernant la tournure des évènements à plus ou moins long terme.
Bœuf
Le contrat de bœuf US avr. 25 a clôturé à 194,65 $ (+ 2,40 $). Celui juin 25 a fermé à 190,08 $ (+ 1,98 $). Celui août 25 a terminé à 188,48 $ (+ 1,30 $). Quant au veau US, le contrat mars 25 a fini à 273,85 $ (- 17 cents). Celui avr. 25 a clôturé à 272,50 $ (+ 45 cents). Celui mai 25 a fermé à 271,00 $ (+ 80 cents).
- Le 28 février dernier, le CME Feeder Cattle Index était en baisse de 48 cents à 280,58 $.
- Cet après-midi, la valeur du surgelé a augmenté avec un écart Ch/Se qui s’est rétréci à 10,83 $. La découpe « Choice » a gagné 92 cents à 314,85 $. Celle « Select » a pris 1,61 à 304,02 $.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 123,000 têtes, soit à une hausse de 1,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une baisse de 161 têtes par rapport à l’an dernier.
- Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 225,000 têtes, ce qui correspond à une hausse de 8,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 15,646 têtes par rapport à l’an passé.
Porc
Le contrat de porc US avr. 25 a clôturé à 82,35 $ (- 1,35 $). Celui mai 25 a fermé à 85,48 $ (- 2,20 $). Celui juin 25 a terminé à 93,15 $ (- 2,20 $).
- Le 27 février dernier, le CME Lean Hog Index était en hausse de 5 cents à 89,44 $.
- Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a augmenté de 80 cents à 89,11 $. Quant à celui pour le vivant, il a fait l’inverse en perdant fortement 6,15 $ à 63,62 $.
- La valeur moyenne des découpes a reculé de 2,02 $ à 97,77 $. La découpe de la longe a régressé de 2,65 $ à 88,38 $. Celle de la fesse a perdu 2,45 $ à 108,97 $. La découpe de l’épaule a été la seule en hausse : elle a progressé de 21 cents à 71,45 $. Celle de la côte a chuté de 2,01 $ à 146,63 $. La découpe du jambon a baissé de 1,26 $ à 82,48 $. Enfin, celle du flanc a reculé de 5,71 $ à 156,04 $.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 487,000 têtes, soit à une baisse de 2,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une hausse de 35,645 têtes par rapport à l’an dernier.
- Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 972,000, ce qui représente une réduction de 7,000 têtes comparativement à la semaine précédente et une augmentation de 35,481 têtes par rapport à l’an passé.
Dollar canadien