Météo Amérique du Sud
- Pour le Brésil, World Weather prévoit un temps plus sec pour certaines zones de production à partir de la semaine prochaine. Dès lors, les semis de maïs safrinha et la récolte de soya pourraient s’accélérer. Les agriculteurs essaieront sans doute de combler leurs retards. Mais il reste que World Weather insiste sur l’idée que le temps sec risque de se limiter à quelques régions seulement. Pour l’instant, les pluies persistent notamment dans le centre et l’est du Brésil, plus précisément entre le Mato Grosso, le Goiás, le Minas Gerais et le Sao Paulo.
Aussi au cours de la semaine prochaine, certaines régions de l’Argentine pourraient recevoir des précipitations éparses. Toutefois, World Weather pense que certaines des cultures de soya argentin sont déjà condamnées par la chaleur excessive et le temps sec des dernières semaines.
- Pour sa part, le NOAA mentionne que la météo excessivement chaude et sèche qui affecte actuellement la plupart des régions de l’Argentine pourrait persister jusqu’à la mi-février.
- Globalement, les prévisions météo sont toujours aussi difficiles à court terme pour la majeure partie du Brésil. L’analyse des cartes du Brésil (modèle GFS), fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3e jour, indique des possibilités de pluies incessantes pour tout le territoire à l’exception de l’extrême sud (Rio Grande do Sul), qui, lui, pourrait connaitre un ensoleillement constant.
- Essentiellement, il n’y a pas de changement météo à court terme pour l’Argentine. L’analyse des cartes de l’Argentine (modèle GFS), fournies par World Ag Weather et dessinées jusqu’au 3e jour, révèle un temps sec persistant pour toutes les régions.
- Comme le montre cette carte de l’Argentine (modèle GFS), fournie par World Ag Weather et dessinée pour le 3e jour, le temps sec et ensoleillé pourrait persister. À noter qu’elle indique aussi un temps ensoleillé pour l’extrême sud du Brésil, c’est-à-dire pour le Rio Grande do Sul (voir la zone grise encerclée).
Maïs
Le contrat de maïs US mars 25 a clôturé à 4,9025 $ (- 6 ¾ cents). Celui mai 25 a fermé à 5,0150 $ (- 6 cents). Celui juil. 25 a terminé à 5,0425 $ (- 4 ¾ cents).
- Durant la semaine du 23 janvier dernier, les ventes nettes à l’exportation de maïs US 2024/25 ont été de 1,358,500 tonnes, une baisse de 18 % comparativement à la semaine précédente et une hausse de 39 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. Le Japon et le Mexique ont été les principaux acheteurs.
Pour 2025/26, les ventes nettes à l’exportation ont été de 45,800 tonnes. Le Japon a été l’acheteur.
Les attentes des analystes étaient entre 850,000 et 1,8 million de tonnes.
- LSEG a abaissé son anticipation de la production de maïs brésilien de 1 % à 126 millions de tonnes, sans doute en raison des problèmes de pluies excessives.
- Au Brésil, la Conab estime que les semis de maïs safrinha sont maintenant terminés 1,4 %, un gros retard comparativement aux 10,3 % de l’an passé à la même période. L’organisme pense qu’un tiers de cette seconde récolte pourrait être semé en dehors de la période idéale.
- Toujours au Brésil, Deral croit que la récolte de soya du Paraná est actuellement terminée à 5 % et que les semis de maïs safrinha sont complétés à 9 %.
- La journée dans le maïs US a été celle de corrections. Elle allait de pair avec celle du complexe du soya US. Plusieurs spéculateurs ont profité de la session pour prendre leurs profits.
- Le facteur de la météo de l’Amérique du Sud qui pourrait s’améliorer dans le courant de la semaine prochaine n’a pas aidé. Tandis que les conditions pluvieuses au Brésil pourraient être moins intenses, celles de l’Argentine pourraient devenir plus supportables avec des averses favorables à certains endroits asséchés.
- La date fatidique du 1er février approche. Du côté US, les spéculateurs craignent toujours les répercussions de conflits commerciaux avec l’imposition de tarifs douaniers aux importations de produits canadiens et mexicains.
Soya
Le contrat de soya US mars 25 a clôturé à 10,4400 $ (- 16 ½ cents). Celui mai 25 a fermé à 10,5975 $ (- 15 ½ cents). Celui juil. 25 a terminé à 10,7450 $ (- 14 ¼ cents). Quant au tourteau de soya US, le contrat mars 25 a fini à 304,70 $/tonne (- 5,10 $/tonne). Celui mai 25 a clôturé à 313,40 $/tonne (- 4,80 $/tonne). Celui juil. 25 a fermé à 321,00 $/tonne (- 4,70 $/tonne). Du côté de l’huile de soya US, le contrat mars 25 a terminé à 44,98 $ (+ 1 point). Celui mai 25 a fini à 45,45 $ (- 1 point).
- Les ventes nettes à l’exportation de soya US 2024/25 ont été de 438,000 tonnes, ce qui était une baisse de 71 % comparativement à la semaine précédente et une réduction de 33 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. La Chine et l’Espagne ont été les principales acheteuses.
Pour 2025/26, les ventes nettes à l’exportation ont été de 4,500 tonnes et le Japon a été l’acheteur.
Les projections des analystes étaient entre 450,000 et 1,7 million de tonnes.
- Quant au tourteau de soya US, les ventes nettes à l’exportation de 2024/25 ont été de 410,300 tonnes, soit à une augmentation de 97 % comparativement à la semaine précédente et à une hausse notable par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. Les Philippines et les destinations inconnues ont été les principales acheteuses.
Les prévisions des analystes étaient entre 100,000 et 400,000 tonnes.
- Du côté de l’huile de soya US, les ventes nettes à l’exportation de 2024/25 ont été de 12,500 tonnes, une hausse notable comparativement à la semaine précédente et une baisse de 63 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. Le Mexique et le Guatemala ont été les principaux acheteurs.
Les anticipations des analystes étaient entre 4,000 et 20,000 tonnes.
- Un feu a ravagé un terminal ferroviaire à Rondonópolis, une municipalité du Mato Grosso au Brésil. Il est utilisé pour faire la navette entre la région et le port de Santos situé dans l’État brésilien de Sao Paulo. Voué au grain, le terminal, qui peut recevoir les cargaisons de 2,000 camions par jour, est opéré par Rumo.
- Reuters rapporte qu’un navire de la compagnie Louis Dreyfus a été retourné en raison des impuretés dans son chargement de tourteau de soya. Originaire du port de Paranagua dans le Paraná au Brésil, le chargement devra être nettoyé par les usines locales de la compagnie.
- Comme le maïs US, le soya US et ses dérivés ont subi les effets de corrections et de prises de profits.
- Le facteur météo qui pourrait s’améliorer en Amérique du Sud a été un facteur négatif. Il suggère que les activités aux champs pourraient s’accélérer pour ainsi limiter les pertes de production.
Rappelons que plusieurs organismes prévoient toujours une production de soya brésilien élevée jusqu’à fracasser un record.
- De plus, l’entrée en vigueur des taxes douanières sur des produits mexicains et canadiens, qui viendra après-demain, a rendu les spéculateurs US nerveux. Ils craignent une escalade du conflit.
- Des analystes soutiennent aussi que la journée était conforme à des tendances de baisses purement saisonnières.
Blé
À Chicago, le contrat mars 25 a clôturé à 5,6650 $ (+ 4 cents). Celui mai 25 a fermé à 5,7900 $ (+ 3 cents). Celui juil. 25 a terminé à 5,9050 $ (+ 2 ½ cents). À Kansas, le contrat de blé dur rouge d’hiver mars 25 a fini à 5,8025 $ (+ 19 ¼ cents). Celui mai 25 a clôturé à 5,9025 $ (+ 19 ½ cents). Celui juil. 25 a fermé à 5,9975 $ (+ 20 cents). À Minneapolis, le contrat de blé de printemps mars 25 a terminé à 6,2025 $ (+ 6 ½ cents). Celui mai 25 a fini à 6,2800 $ (+ 5 ¾ cents). Celui juil. 25 a clôturé à 6,3725 $ (+ 6 ¼ cents).
- Les ventes nettes à l’exportation de blé US 2024/25 ont été de 456,100 tonnes, ce qui était une augmentation notable comparativement à la semaine précédente et une hausse de 96 % par rapport à la moyenne des 4 dernières semaines. Les Philippines et les destinations inconnues ont été les principales acheteuses.
Pour 2025/26, les ventes nettes à l’exportation ont été de 24,200 tonnes. Le Pérou et le Salvador ont été les acheteurs.
Les attentes des analystes étaient entre 150,000 et 550,000 tonnes.
- En Russie, SovEcon prévoit des exportations de blé à 42,8 millions de tonnes, soit une baisse comparativement aux 43,7 tonnes anticipées précédemment. Des problèmes de chargement et, surtout, une baisse délibérée des quotas d’exportation seraient en cause.
- Toujours en Russie, le ministre de l’Agriculture estime que les exportations de grain russe 2024/25 pourraient chuter d’un cinquième par rapport à l’année commerciale précédente à 57 millions de tonnes. Les conditions météo ont été mauvaises, assez pour réduire les quotas aux exportations.
- En Inde, le Bureau météorologique pense que les températures du mois de février prochain risquent d’être plus élevées que la normale. À terme, les différentes cultures de blé indien pourraient être affectées par un stress thermique. Normalement, les Indiens produisent entre 100 et 110 millions de tonnes de blé par an majoritairement destinées à leur marché domestique.
- Les sessions dans le blé US ont été marquées par des achats techniques.
Ils ont sans doute été encouragés par les bonnes ventes l’exportation, et par l’idée que l’offre mondiale de blé est en baisse comme c’est le cas en Europe.
- L’approche de la mise en place des tarifs douaniers US sur des produits canadiens et mexicains a certainement freiné l’ardeur des hausses des cours du blé US.
Bœuf
Le contrat de bœuf US févr. 25 a clôturé à 204,48 $ (- 2,55 $). Celui avr. 25 a fermé à 201,50 $ (- 3,45 $). Celui juin 25 a terminé à 195,78 $ (- 2,98 $). Quant au veau US, le contrat mars 25 a fini à 273,20 $ (- 2,08 $). Celui avr. 25 a clôturé à 272,32 $ (- 2,27 $). Celui mai 25 a fermé à 270,30 $ (- 2,67 $).
- Le 28 janvier dernier, le CME Feeder Cattle Index était en hausse de 39 cents à 279,45 $.
- Aujourd’hui, le Fed Cattle Exchange, une division de Central Stockyards (US), a vendu 281 têtes (117 génisses et 164 bouvillons) des 1,382 têtes offertes à son encan en ligne US. Les prix moyens des ventes étaient de 209,67 $ pour les génisses et de 209,00 $ pour les bouvillons. Les lots vendus concernaient le secteur KS et celui CO. Les prix de réserve variaient entre 209,00 et 212,00 $. Les offres les plus élevées étaient entre 0,00 et 211,00 $.
- Cet après-midi, la valeur du surgelé a reculé avec un écart Ch/Se qui s’est élargi à 11,58 $. La découpe « Choice » a baissé de 3,06 $ à 327,48 $. Celle « Select » a perdu 4,77 $ à 315,90 $.
- Les ventes nettes à l’exportation de bœuf US 2025 ont été de 20,200 tonnes. La Corée du Sud et le Japon ont été les principaux acheteurs.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 122,000 têtes, soit à une baisse de 1,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 4,814 têtes par rapport à l’an dernier.
Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 484,000 têtes, ce qui correspond à une baisse de 2,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une baisse de 16,942 têtes par rapport à l’an passé.
Porc
Le contrat de porc US févr. 25 a clôturé à 84,38 $ (+ 48 cents). Celui avr. 25 a fermé à 91,93 $ (+ 60 cents). Celui mai 25 a terminé à 95,60 $ (+ 28 cents).
- Le 28 janvier dernier, le CME Lean Hog Index était en hausse de 48 cents à 82,59 $.
- Cet après-midi, le prix moyen au comptant de la carcasse a reculé de 2,87 $ à 80,62 $.
- La valeur moyenne des découpes a baissé de 38 cents à 92,93 $. La découpe de la longe a gagné 1,95 $ à 84,82 $. Celle de la fesse a augmenté de 87 cents à 104,02 $. La découpe de l’épaule s’est accrue de 70 cents à 65,08 $. Celle de la côte a régressé de 1,77 $ à 149,56 $. La découpe du jambon a chuté de 1,77 $ à 77,07 $. Enfin, celle du flanc a perdu 3,44 $ à 146,35 $.
- Les ventes nettes à l’exportation de porc US 2025 ont été de 33,600 tonnes. Le Mexique et la Chine ont été les principaux acheteurs.
- Pour aujourd’hui seulement, l’USDA a évalué les abattages sous inspections fédérales à 483,000 têtes, soit à une augmentation de 25,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une réduction de 318 têtes par rapport à l’an dernier.
Il a également estimé le cumulatif hebdomadaire des abattages sous inspections fédérales à 1,933 million de têtes, ce qui correspond à une hausse de 127,000 têtes comparativement à la semaine précédente et à une augmentation de 3,222 têtes par rapport à l’an passé.
Dollar canadien