Selon les résultats du sondage réalisé ce mois-ci par le USDA, les producteurs américains auraient l'intention de semer considérablement moins de maïs qu'on le pensait généralement jusqu'ici. Les analystes anticipaient autour de 92 millions d'acres contre 93,3 millions d'acres l'an dernier, mais ce serait plutôt et seulement 89,5 millions d'acres. Si ces ensemencements de maïs se confirment, ce serait les plus faibles depuis 2018...
Sans que ce soit nécessairement une grande surprise, c'est surtout le soya qui aura profité de la situation pour grimper passablement dans les intentions d'ensemencements américains cette année, en hausse de +4,3% à près de 91 millions d'acres alors que la moyenne des prévisions était de 88,7 millions d'acres. Si c'est le cas, on parle alors d'un nouveau record en superficies en soya aux États-Unis pour 2022.
Les ensemencements de blé sont également prévus en hausse, près des anticipations des marchés à 34,2 millions d'acres. Ceci dit, on note que les producteurs américains n'ont pas l'intention cependant de semer plus de blé de printemps, mais moins. Ceci est intéressant considérant qu'à l'heure actuelle, les conditions dans les principales régions de production de blé d'hiver aux États-Unis demeurent très sèches. En combinant moins de blé de printemps et des conditions toujours ambiguës pour débuter la saison pour le blé d'hiver, il y a matière à s'interroger si les États-Unis obtiendront vraiment ou non une bonne récolte de blé cette année.
De son côté, le rapport sur les stocks de grains américains au 1er mars n'a proposé aucune surprise sur toute la ligne: des stocks plus importants que l'an dernier de maïs et soya, et moins de blé.
Au moment de mettre en ligne ce survol, à Chicago, le maïs est en hausse de 30 cents, le blé de plus de 30 cents, et le soya en baisse d'une quinzaine de cents.
Pour accéder aux résultats de ces rapports (en anglais):
Partager cet article