Les conditions sèches continuent d'entraver les semis de soya 2019/2020 dans l'État du Mato Grosso do Sul, situé dans le centre-ouest du Brésil. Selon des informations communiquées par l'Association des producteurs de maïs et de soya du Mato Grosso do Sul (Aprosoja / MS), les agriculteurs de l'État ont semé 12,5% de leur soya 2019/2020 comparativement à l'année précédente, où 40% du soya avait été planté en cette même période. Le rythme actuel de plantation de soya dans l'État est le plus lent des cinq dernières années.
Les rendements potentiels de soya pour cet État pourraient toujours être bons si les conditions météorologiques au cours du reste de la saison de croissance le permettent. En fait, Aprosoja / MS s'attend à ce que la production de soya 2019/2020 à l'échelle de l'État atteigne 52 sacs par hectare (46,1 bo. / acre), ce qui constituerait une amélioration par rapport aux 48 sacs à l'hectare enregistrés l'an dernier. La saison 2018/2019 avait été affectée par des conditions sèches vers la fin novembre jusqu’au début janvier, une période qui a coïncidé avec le remplissage des gousses.
La principale préoccupation concerne les agriculteurs qui avaient l’intention de planter une deuxième récolte de maïs après le soya. En règle générale, le soya de l'État est planté en septembre et octobre afin de disposer de suffisamment de temps pour semer le maïs safrinha entre janvier et février. Avec le retard dans la plantation de soya, la période de plantation du maïs safrinha est maintenant limitée à la fin février, jusqu'au 10 mars.
Les ensemencements de maïs safrinha en mars pourraient exposer la culture à des rendements potentiellement plus bas en raison des conditions sèches qui précèdent la maturité du maïs. Avec les retards persistants dans la plantation de soya, il est possible que la superficie de maïs safrinha diminue.
Les agriculteurs de l'État ont contracté à terme 28% de la production de soya prévue à des prix compris entre 70 et 72 reals par sac (environ 7,90 à 8,10 dollars US par boisseau).