Les conditions météo de la semaine dernière étaient probablement meilleures pour le soya que celles qui avaient été prévues, à condition que la récolte ne reçoive pas trop de précipitations. Les conditions du soya sont demeurées stables à 54 % dans les catégories «bon à excellent». Le développement du soya continue d’être plus lent que la normale et beaucoup de plants de soya sont encore de très petite taille. Une grande partie du soya semé plus tardivement est essentiellement du soya de double culture, car il a été planté très tard. Ce soya semé tardivement nécessitera des conditions climatiques favorables en août et en septembre, ainsi que d’une saison de croissance prolongée, afin d’obtenir un rendement proche de la normale.
40 % du soya produit actuellement est en floraison comparativement à 76 % l’année dernière et à 66 % pour la moyenne quinquennale. Dans la plupart des principaux États, la floraison du soya est de 25 % à 45 % en retard par rapport à la moyenne des dernières années. 7 % des semis sont au remplissage des gousses, contre 41 % l’année dernière et 28 % pour la moyenne quinquennale.
L’agence de la gestion des risques du USDA (RMA) a indiqué la semaine dernière qu’il pourrait y avoir entre 2 et 3 millions d’acres de soya abandonnés. Même si nous avons obtenu un peu plus d’informations concernant la superficie semée en soya, je pense toujours que la superficie en soya demeure inconnue. Le soya pouvant être planté plus tard que le maïs. Il a donc été supposé que les derniers acres semés allaient au soya. Mais, il est mentionné que certains agriculteurs ont décidé à la dernière minute de planté du maïs à la place du soya. On ne sait donc pas très bien ce que sera vraiment la superficie semée en soya.
Pour les États-Unis, tout le monde devine la superficie cultivée en soya 2019. Cette semaine, j’ai donc laissé la superficie du soya inchangée à 82,0 millions d’acres.
Comme pour le maïs, je suis plus préoccupé par le soya tardif, qui s’est développé lentement. Le dernier soya planté nécessitera un gel supérieur à la normale pour atteindre une maturité physiologique et, en réalité, un gel hâtif pourrait être très grave.