Aujourd’hui le 20 décembre,

· Le prix du porc sur février flanche de -6.3 $CA/100kg aujourd’hui
· Les analystes prévoient 2.0% plus de porc au 1er décembre qu’en 2015
· Les analystes prévoient 0.3% plus de truies de l’an dernier
· Les porcs de 119 lbs et moins devraient être sous la barre du 2.0% d’augmentation
· Intentions de mises-bas à la baisse de -0.4% entre décembre et février

Rédigé par Gabriel Joubert-Séguin, Stratège de marché chez R.J. O’Brien et Associés Canada

*** R.J. O’Brien et Associés LLC est au service des agriculteurs depuis 1914, membre fondateur de la Bourse de Chicago ***

On commence à voir la volatilité augmenter sur le marché du porc à la venue du rapport trimestriel sur le cheptel américain. Aujourd’hui, le prix s’est rapidement contracté en fin d’avant-midi lorsque le prix cash de lundi était publié et nous indiquait une contraction de 0.11 à 58.06 ¢/lb, ce qui donnera un indice CME à 58.14 demain matin (+0.09). Je vous rappelle que l’indice CME du prix cash est la moyenne des 2 dernières journées disponibles, d’où la différence entre l’indice CME et le prix cash de lundi. Toutefois, on continue à voir la valeur de la carcasse découpée faire un nouveau sommet à 79 ¢/lb. Bien que le prix du CàT de février a reculé de 2 ¢/lb aujourd’hui, nous demeurons tout de même dans le haut des derniers mois.

CàT du porc de février (¢us/lb)

Ci-dessous se trouve les estimés du rapport Hogs and Pigs de vendredi midi. Dans l’ensemble, les analystes prévoient que l’USDA publiera une expansion de +2.0% du troupeau porcin américain dont +0.3% pour le cheptel reproducteur. La croissance du cheptel devrait avoir été modeste cet automne avec seulement +0.3% de mises-bas, mais la performance des maternités ne cesse de s’améliorer avec 10.67 porcelets/portée (+1.3%) qui continue à faire croître la production trimestrielle. Toutefois, les intentions de mises-bas pour décembre à février son prévue pour être plus faible que l’an dernier ce qui devrait limiter la production pour cet été. Cette contraction des mises-bas est fort probablement expliquée par la marge bénéficiaire qui était dans le rouge autant aux États-Unis qu’au Canada ce qui a mis un frein à l’expansion du cheptel, à l’exception des troupeaux détenus par les abattoirs (environ le 1/3 du cheptel américain). Pour les mises-bas de mars à mai, la moyenne des estimés chiffre aucune augmentation, on pourrait donc s’attendre à une augmentation de la production de seulement 1 à 2% (productivité des maternités) pour la deuxième moitié de 2017.

Bonne soirée,

GABRIEL JOUBERT-SÉGUIN, M.SC. CAIA

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