Le USDA a présenté aujourd’hui à midi son rapport mensuel d’offre et demande de grains. Pour l’essentiel, ce rapport se veut positif dans la mesure où le USDA propose des chiffres plus conservateurs que la moyenne des prévisions. Par contre, l’instance américaine reconnaît l’importance des récoltes américaines à venir, celle-ci ayant révisé à la hausse ses prévisions de production que ce soit pour le maïs, le soya comme le blé.

Dans le maïs et le blé, des révisions à la hausse de la consommation prévue pour la prochaine année font en sorte de tempérer légèrement le réajustement à la hausse des inventaires américains pour la fin 2014-15.

Dans le cas du soya, la consommation reste inchangée. Cependant, malgré la nouvelle prédiction de récolte record, un réajustement à la baisse des inventaires de début d’année 2014-15 en raison du niveau historiquement bas des réserves au cours de 2013-14 fait en sorte que les inventaires de fin 2014-15 sont de moindre importance que ce que prévoyaient les marchés.

Dans le monde, pour le maïs, le USDA confirme la récolte importante en Europe. Combinés à la récolte record américaine et malgré une hausse de la consommation, les inventaires mondiaux de fin d’année se voient grimper à 190,58 MTM comparativement à 189,91 MTM.

Pour le soya, très peu de changement dans le monde, la hausse des inventaires de fin 2014-15 reflétant la hausse de production prévue aux États-Unis. Les récoltes sud-américaines restent de leur côté inchangé à 55 MTM pour l’Argentine et 94 MTM pour le Brésil.

Par contre, dans le blé, le USDA prévoit une recrudescence intéressante de la consommation mondiale pour 2014-15 considérant la révision à la baisse des inventaires de fin 2014-15, et ce, malgré un léger réajustement à la hausse de la production mondiale de 720 à 121 MTM.

Au moment d’écrire ces lignes, les marchés continuaient de s’ajuster aux nouveaux chiffres du USDA qui, dans l’ensemble se veulent neutres à positifs considérant qu’ils sont sous les prévisions des analystes. Rappelons cependant qu’ils révèlent malgré tout l’importance de l’offre de grains à prévoir pour les prochains mois.